Dernières actualitésConstruction d'un système d'enseignement supérieur et de Recherche en BretagneHESRIB 2015: Ces deux journées ont permis de (re)visiter l'histoire complexe d'un territoire qui s'est construit un espace d'Enseignement supérieur et de recherche atypique. Aléas, blocages, élans, synergies et opportunités exceptionnelles rythment 70 années étonnantes. La Galerie de portraits se trouve ici ! Villes bretonnes : Enquête INSEEÀl’échelle européenne, des conditions de vie plutôt favorables dans les agglomérations bretonnes. Une enquête INSEE sur les villes moyennes en Bretagne
Interview Pierre DUBOISLes mutations universitaires et l'ancrage territorial décodées par le blogger Pierre Dubois. C'est à lire ! Sept questions à Pierre Dubois, universitaire et historien des universités, auteur du blog « Histoires d’Universités ». |
Analyse Statistique du coeur de l'innovation en BretagneVortex vous propose une analyse statistique des réseaux sociaux de l'innovation en Bretagne. C'est à télécharger ici Territoires numériques, Territoires politiques
« Territoires numériques, territoires politiques » était le thème de la conférence-débat organisée ce vendredi 28 novembre 2014 par Bretagne Prospective. Trois experts : Michel BRIAND, Bruno MARZLOFF et Jean-Claude RAOUL y exposaient leurs points de vue et approches particulières. L'innovation vue par un président de technopoleUn interview de Pierre Couëdelo, président de Lorient Technopole Innovation Comment valoriser les travaux des laboratoires, faciliter le transfert, recherche partenariale ? On peut formuler la question de différentes manières. Comment accompagner un innovateur pour un travail commun ? Comment la recherche s’inscrit dans le processus d’innovation et quelle est sa contribution ? Comment améliorer le transfert et les collaborations ? Je peux commencer par une critique du modèle classique : on a des modèles schumpetériens. Une recherche est conduite dans un laboratoire, puis un entrepreneur s’en saisi. C’est un modèle linéaire. La vision de Shumpeter n’est pas fausse mais cette linéarité n’est pas si souvent vérifiée. On observe plus souvent des processus cycliques, itératifs où plusieurs facteurs culturels viennent interférer. Patrick Noailles[1] identifie plusieurs fonctions et plusieurs acteurs de l’innovation. 1) La fonction chercheur penseur, celui qui pense, réfléchit, imagine et conçoit les bases scientifiques et techniques du futur sans idée préconçue des finalités, il conçoit une œuvre intellectuelle sur des bases scientifiques. C’est à partir de ce travail que les aspects culturels liés à la vulgarisation des connaissances scientifiques prendront le relais, que ce sera la charnière entre recherche fondamentale et appliquée : de la connaissance à l’invention, de la machine à vapeur à la première locomotive. 2) La fonction d’inventeur : c’est de lui que vient l’idée du produit, d’une réalisation concrète, il conçoit un prototype mais ce dernier ne constitue pas un standard technique. Il fait la preuve du concept mais il n’a pas normé son invention. Ce ne sera pas vendable tel quel, pas économiquement viable. 3) La fonction d’innovateur : elle est centrale pour l’innovation, souvent sous-estimée : Le mot « innovation » renvoie à 100 millions de références sous Google, celui d’ »innovateur » seulement à 3 millions ! Preuve que l’on oublie, mésestime ou ignore la personne ou la fonction. STRAGEGIE DE TERRITOIRESDes stratégies d’alliance multi-échelles Alors que se sont tenues les Assises de l’acte III de la loi sur la décentralisation, il est frappant de constater que nombre d’élus de villes moyennes vivent la structuration des pôles métropolitains en France comme une menace directe pouvant peser sur leur propre développement. Ceci est vrai en Bretagne, mais aussi dans des régions comme l’Aquitaine ou Midi-Pyrénées. Pourtant, à l’échelle de l’espace communautaire européen, un territoire comme celui de Loire-Bretagne est le niveau de structuration pertinent, seul susceptible de conférer au Grand Ouest la visibilité qui lui manque à l’échelle européenne. Or, penser à l'échelle interrégionale implique de gagner un véritable pari, celui du maillage métropoles - villes moyennes – territoires ruraux, dans un ensemble équilibré et cohérent. Et il est urgent de le gagner si l’on en croit le géographe Christophe Guilluy qui dénonce une nouvelles géographie sociale au sein de laquelle s’édifie, à bas bruit, une « contre société »[1].À partir de l'exemple breton, c'est la place des villes moyennes dans cet enjeu, et ce défi, c'est la recherche d'un modèle qui leur permette de jouer pleinement le rôle qui leur revient, qui constitue l'objet de cet article[2]. |